ENNEIGEMENT MÉCANIQUE LEYSIN-LES MOSSES

Economie

Ces nouvelles installations assureront à Leysin, aux Mosses et à La Lécherette la viabilité économique indispensable au maintien des activités hivernales et au développement de nouvelles offres pour toutes les saisons.

La nécessité de demeurer au top

Lorsqu’arrivent les vacances, l’or blanc doit être au rendez-vous. Les pays voisins, Autriche et Italie en tête, ont multiplié les canons à neige pour garantir les meilleures conditions de glisse aux touristes européens et favoriser les réservations. Aujourd’hui, 70% à 90% de leurs domaines skiables sont recouverts par de la neige de culture, contre 54% en Suisse.

Pour l’heure, 20% du domaine skiable de Leysin, Les Mosses et La Lécherette profitent des enneigeurs. C’est dire combien nos destinations ont besoin de mettre à niveau leurs infrastructures pour demeurer des pôles touristiques compétitifs aux échelons suisse et européen.

Maintenir la vitalité de l'économie locale

Le coût du projet est estimé à 21,7 millions CHF. L’argent sera apporté par le Canton, la Confédération, les communes et la société de remontées mécaniques. Si cet investissement est important, il doit être comparé aux potentielles pertes de chiffres d’affaires lors d’hivers faiblement enneigés. Elles sont de l’ordre de 6 millions à 18 millions CHF par saison pour les destinations.

Selon les études, chaque franc investi dans les infrastructures rapporte en moyenne 6 francs à l’écosystème économique local. Dans les régions de montagne, un emploi sur quatre est directement ou indirectement lié au tourisme.

Subvention cantonale de l'Etat de Vaud

8 millions CHF

Prêt sans intérêts de la Confédération

7,6 millions CHF

Apports des communes/fonds propres

6,1 millions CHF

Le projet permettra de sécuriser la pratique du ski pour les 30 prochaines années et sauvegardera plus de 230 emplois.

Armon Cantieni
Directeur de Télé-Leysin-Les Mosses-La Lécherette SA

L'hiver finance le tourisme 4 saisons

Le développement des prestations dites «quatre saisons» est un effort engagé par les destinations depuis plusieurs années. VTT, randonnées, parapente, concerts ou gastronomie: les initiatives sont aussi nombreuses qu’invitantes. Malheureusement, elles ne sont aujourd’hui pas économiquement rentables. Elles le seront sans doute à l’horizon 2050, tout comme il a fallu au ski près de 40 ans pour devenir populaire.

Les activités hivernales représentent encore la majeure partie du chiffre d’affaires des destinations de montagne. Seul le maintien de ce flux de revenus saura générer les moyens nécessaires à la diversification touristique des Alpes vaudoises. Ainsi, le développement du potentiel hivernal de Leysin et des Mosses est le meilleur moyen de financer et de promouvoir de nouvelles activités de printemps, d’été et d’automne.